« Escort », « call-girl », « semi-professionnelle »… quels que soient les mots plus ou moins glamour qu’on utilise, derrière se cache une seule et même réalité: la prostitution.
La prostitution, malgré l’image idéalisée que trop souvent les médias et les oeuvres de fiction en proposent, ce n’est ni une « industrie de plaisir », ni « de l’argent facile ». L’argent facile, ça n’existe pas. C’est une invention pour attraper les gogos.
La prostitution, c’est l’impossibilité de dire « non » ou « stop ». La prostitution, c’est une descente aux enfers dont bien peu reviennent, et jamais indemnes. La prostitution c’est être livrée sans défense, sans égards, sans respect à des individus qui ne considèrent dans la prostituée qu’un objet et non une personne. Elle n’est pour eux qu’un corps.
Alors certes, il peut être tentant de faire le rapprochement entre les 35 heures derrière la caisse au supermarché en s’habillant sur les marchés et les 10 heures à l’hôtel et les jolis vêtements. Mais ce sont 10 heures d’enfer, de risques, de négation de son humanité auxquelles s’ajoutent toutes les autres heures passées à y repenser, à tenter d’oublier, à se cacher de ses proches, à avoir honte. Tout cela pour au bout du compte se rendre compte que, même s’ils sont vraiment jolis, les vêtements payés avec cet argent l’ont vraiment été beaucoup trop cher!
Evidemment, il y a le problème de tous ceux qui vont voir une prostituée car personne d’autre ne veut faire l’amour avec eux. Personnes âgées, infirmes, handicapés mentaux… Mais plutôt que de laisser leur sort entre les mains d’organisations criminelles, pourquoi ne pas réfléchir à une sorte de service social du sexe? Une institution officielle, avec des lieux, un personnel, un cadre qui aurait pour vocation de permettre à ces oubliés du sexe d’être soulagés sans tous les risques et sans la peur.
Pour d’avantage d’informations, vous pouvez aller sur contact ou bien demander une consultation à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.