Pénétration impossible ou très douloureuse (vaginisme, vestibulodynie, vestibulite, vulvodynie)

Parfois la pénétration vaginale est impossible en raison d’une contraction musculaire réflexe. Forcer n’est pas une option.

vaginisme

Il s’agit d’une manifestation purement physique constituée par un réflexe conditionné de contraction involontaire des muscles vaginaux, contraction si forte que la pénétration vaginale est presque impossible. Le vaginisme est superficiel (contraction à l’entrée du vagin) ou profond (dans le vagin). Pourtant le désir sexuel existe bien.

Un travail avec un kinésithérapeute périnéal est indispensable et il ne faut à aucun prix tenter de forcer le passage sous peine de causer de graves lésions.

La cause en est essentiellement psychologique et nécessite un travail en amont avec le sexothérapeute. Une sexothérapie permettra de remédier au problème. notamment lorsqu’elle est associée à une ou plusieurs séances d’hypnose.

Pour plus d’informations, rendez-vous à la page contact ou demandez une consultation à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.


Douleurs pendant ou à la fin de la pénétration (dyspareunie)

Il y a un réflexe conditionné de douleur qui est superficielle ou profonde. La pénétration vaginale est possible mais elle est plus ou moins douloureuse.

dyspareunie

Le plus souvent, les causes de ce réflexe conditionné sont purement organiques (épisiotomie, cystites multiples, herpès vaginal, vulvodynie, …) et pour les déterminer un examen gynécologique s’avère nécessaire et les soins médicaux indispensables.

Toutefois, la dyspareunie peut également avoir une origine psychologique, dans son apparition ou dans sa réactivation, et dans ce cas il faut compléter le traitement par une sexothérapie. Celle-ci permettra, dans le travail avec le sexologue, d’y remédier.

Si vous souhaitez avoir d’avantage de réponses, vous pouvez aller sur la page contact ou bien demander une consultation à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.


Sécheresse vaginale

La muqueuse du vagin se lubrifie normalement d’avantage lors de l’excitation sexuelle afin de préparer à la pénétration sexuelle. Toutefois, il est des cas où cette hydratation s’avère insuffisante pour éviter les frottements et cela rend la pénétration sexuelle très inconfortable.

secheresse

Les parois du vagin sont couvertes d’une muqueuse hydratée au niveau du col utérin et par les glandes de Bartholin. Cette hydration est accrue par un réflexe de lubrification vaginale, réponse du corps à l’excitation qui se produit avant même la perception de ladite excitation et qu’elle soit positive(ex : montée du désir) ou négative (ex : viol), à seule fin de parer au risque de déchirure.

Parfois, cette lubrification vaginale s’avère insuffisante, voire inexistante, ce qui rend les rapports sexuels très inconfortables et même douloureux. Les raisons de ce dysfonctionnement de la lubrification vaginale sont aussi bien physiologiques (cycle menstruel, déséquilibre hormonal, grossesse, ménopause, tabac, …) que psychologiques (stress, appréhension, lassitude amoureuse, …). Ainsi, après un examen médical indispensable, une sexothérapie peut s’avérer également nécessaire. Le travail avec le sexothérapeute viendra en complément pour atteindre rapidement et efficacement les résultats désirés.

Pour toute question, vous pouvez passer par la page contact ou prendre un rendez-vous à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.


Première fois

Dès la naissance, le nourrisson est un être sensoriel. Puis, progressivement, sa recherche du lien de plaisir avec le monde l’entourant change et, par le biais de la communication avec autrui, devient sexuelle. Jusqu’à en arriver au premier rapport sexuel.

premiere-fois

Cette sexualité que nous développons est propre à chacun, elle est multiple et en constante évolution, contrairement à l’image d’uniformité renvoyée par les médias actuels.

A l’adolescence, l’individu connaît de très grandes modifications corporels qu’il va tenter de contrôler sans jamais réussir à les contenir. Cela s’accompagne de l’émergence de son caractère d’adulte. C’est pourquoi la problématique sexuelle de l’adolescente est avant tout une problématique relationnelle, à commencer avec elle-même.

Cela coïncide avec l’âge moyen du premier rapport sexuel qui est le même depuis trente ans : 16 ans et trois mois.

Pour une femme, cette étape de la première fois, du premier rapport sexuel, est particulièrement importante car elle ouvre littéralement l’intimité de son corps à un autre. Elle suscite nombre de questionnements, tant sur des sujets purements physiologiques que psychologiques : cela fait-il mal ? quels sont les risques de grossesse ? de MST ? faut-il faire des choses spéciales ? qu’est-ce qui est normal ? que doit-on accepter ? qu’a-t-on le droit de refuser ? etc… etc…

L’accompagnement par un adulte, en raison du grand nombre d’informations fantaisistes circulant et des risques réels (grossesse, MST, rapport imposé, …), est de toute évidence préférable mais souvent difficile pour les parents. Les adolescentes peuvent être rétives, méfiantes à l’endroit des membres de leur famille puisque précisément elles sont en train de se dégager du cocon familiale. Pourtant des moyens existent : invitation à lire certains ouvrages ou à se rendre sur certains sites internet bien précis (ex : www.choisirsacontraception.fr), prise de rendez-vous seule à seul(e) avec un gynécologue ou un sexothérapeute, communication de l’adresse du planning familiale,  etc…

Vous pouvez avoir plus d’informations sur le sujet si vous le désirez en vous adressant à la page contact ou bien en fixant un rendez-vous à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapie vers Fontainebleau.