C’est une étude hors du commun que l’école américaine d’Harvard vient de mener, visant à déterminer quels sont sur les prérequis de la longévité. 75 ans (!) durant, un peu plus de 700 américains, issus de milieux favorisés et défavorisés, ont été étudiés et interviewés, tous les deux ans.
Le psychiatre Robert Waldinger, 4ème directeur de l’étude, vient de donner les conclusions de cette enquête incroyable. Pour vivre longtemps, il faut vivre heureux. Et pour être heureux, ce n’est ni l’argent ni la célébrité qui comptent. Le bonheur est directement lié à la qualité de la vie sociale des personnes.
Plus un individu est bien entouré, plus il a confiance en son partenaire, moins il se sent seul dans son couple, plus il est certain du soutien de l’autre, plus il va pouvoir prétendre à vivre heureux, en bonne santé, longtemps. Pas question ici de chance ou de hasard, de physique ou de richesse, d’opportunité présentée ou manquée, seulement d’un choix. D’une volonté délibérée de privilégier une relation amoureuse de qualité.
Le bonheur est mieux qu’à portée de main: il est entre nos mains.