Première grossesse
On a beau le savoir, le lire et le relire partout, la crainte qu’être enceinte ne rende inapte à pratiquer l’acte sexuel reste très très répandue chez les femmes enceintes pour la première fois (primipares).
Cette crainte d’une inaptitude à la continuité de la sexualité lorsque l’on est enceinte est liée aux profondes transformations physiologiques, physiques, psychologiques et psychiques que l’on traverse à ce moment-là pendant neuf mois. Et l’on entend aussi bien des futures mères parler de leur crainte de ne plus inspirer de désir à leur partenaire en raison de leur ventre que de la peur que le fœtus ne puisse être blessé par les coups de boutoir du pénis. Il y a l’incompréhension face à une libido accrue ou la recherche d’une position rendant la pénétration sexuelle confortable ou même simplement possible ! Presque autant qu’à l’occasion de la « première fois », le questionnement féminin est extrêmement varié. Mais comme pour la « première fois », il existe toujours la possibilité de s’adresser au corps médical, à des sexothérapeutes, à des organismes d’accompagnement pour être rassurée et encouragée. Et si risque il devait y avoir, il sera ainsi pris en considération et traité de manière adéquate. Grossesse et sexualité vont très bien de paire! Et grossesse n’est nullement synonyme de fin de la libido du couple des futurs parents…
De la même façon, après l’accouchement, la jeune mère a tout intérêt à se faire accompagner lors du lent retour à son corps. Rééducation périnéale, abdominale, reprise de possession de son corps (parfois retardé encore en cas d’allaitement), retour à la conscience de la féminité et non seulement de la maternité sont autant d’étapes physiques et psychologiques qui peuvent être facilitées par le recours à l’accompagnement par le compagnon, les médecins, les sexothérapeutes.
Pour plus d’information, allez à la page contact ou prenez rendez-vous pour une consultation, seule ou en couple, à mon cabinet de sexothérapie à Versailles ou à celui de sexothérapeute vers Fontainebleau.
Grossesse à risque
Il existe parfois des cas où la grossesse, pour des raisons pathologiques avérées ou même simplement éventuelles, est considérée comme présentant des risques, essentiellement constitués par une malformation fœtale ou un accouchement prématuré. Comment est-il alors encore possible d’envisager sereinement la poursuite de la vie sexuelle pendant ce type de grossesse ?
Dans les situations de grossesse à risque, il est recommandé à la future mère de prendre un certain nombre de précautions et, entre autres, d’éviter d’avoir des rapports sexuels avec pénétration.
Cela ne signifie nullement que toutes les pratiques à caractère sexuel doivent être bannies, seulement qu’il faut une certaine adaptation au moins temporairement. Raison supplémentaire de faire travailler son imagination ! Mais pour certaines, cela entraîne néanmoins des tensions et des problématiques, soit personnelles (rapport au fœtus, culpabilité, etc…), soit dans leur couple. Le couple est en crise. La meilleure manière de passer ce moment délicat est d’en parler avec son partenaire, de s’informer, tant auprès des médecins que des sexothérapeutes et de chercher, ensemble, les solutions adéquates. Elles existent, sont nombreuses mais doivent correspondre à chaque couple en particulier et donc être choisies en fonction. Il est toujours possible de sauver ou de restaurer la libido du couple, de réinviter ou de réinventer le désir dans le couple. Une sexothérapie est un bon moyen d’y parvenir.
Si vous souhaitez poser des questions, vous pouvez prendre contact ou demander un rendez-vous à mon cabinet de sexothérapeute de couple à Versailles ou à celui de sexothérapeute de couple vers Fontainebleau.